Burkina Faso : Ibrahim Traoré annonce des mesures drastiques contre la corruption et récompensera les lanceurs d'alerte
Le Capitaine Ibrahim Traoré, président de transition du Burkina Faso, a pris une position ferme contre les pratiques contraires à l'éthique, en particulier la corruption, au sein de l'administration publique.
Affirmant sa volonté d'éradiquer ce fléau, il a annoncé une série de mesures strictes visant à restaurer l'intégrité et l'efficacité au sein des institutions gouvernementales.
Le président Ibrahim Traoré a exprimé sa préoccupation face à l'inconduite répandue parmi de nombreux fonctionnaires, entravant ainsi le progrès national. Des problèmes tels que la négligence, l'abandon de fonctions, la lenteur de l'exécution des tâches, la maltraitance des citoyens dans les bureaux gouvernementaux et le détournement de fonds publics sont désormais dans le viseur du président, qui s'est engagé à les éliminer de l'administration publique.
Afin de donner un coup d'arrêt à ces pratiques, le président Traoré a émis un avertissement sévère aux fonctionnaires corrompus, déclarant que la période d'observation était désormais révolue. Il a insisté sur la nécessité de passer à une phase punitive et a souligné l'implication active des responsables dans cette lutte. La nouvelle stratégie repose sur une surveillance mutuelle entre les agents, avec des incitations financières substantielles pour ceux qui font preuve d'intégrité et de droiture.
Concrètement, les lanceurs d'alerte courageux et vertueux, dénonçant les pratiques frauduleuses et les actes contraires à l'éthique, seront récompensés. Cependant, le président a averti que les individus reconnus coupables d'infractions subiront des sanctions sévères, y compris un éventuel licenciement. Cette approche vise à éradiquer la corruption et le laxisme, tout en instillant une discipline accrue parmi les travailleurs des divers secteurs de la fonction publique burkinabè.