Burkina Faso : intensification des attaques terroristes dans le Nord et l’Est
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Au Burkina Faso, la violence terroriste continue de s'intensifier. Un détachement de l’armée a été pris pour cible par des terroristes à Séguénega, dans la région Nord.
Le bilan de cette attaque reste inconnu. Cet assaut s’inscrit dans une série de violences qui ont frappé au moins quatre localités du Nord et de l’Est du pays en moins d’une semaine.
Le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (JNIM), affilié à al-Qaïda, a revendiqué ces attaques, qui ont fait des victimes parmi les civils et les militaires, selon RFI.
Les 12 et 14 février, la région de l’Est a été touchée par deux assauts successifs. Le premier a eu lieu à Tanwalbougou, près de Fada N’Gourma, où une attaque contre un détachement de la gendarmerie a causé la mort de douze gendarmes et Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). À Balga, les terroristes ont contraint les habitants à fuir leur village sous la menace de représailles.
Le lendemain, dans la province de Namentenga (Centre-Nord), un détachement militaire a été attaqué à Dargo. En infériorité numérique, les soldats ont abandonné leur position, permettant aux assaillants de s’emparer d’armes, de matériel de communication et même d’un drone de surveillance, avant d’incendier la base militaire.
Jusqu’à présent, les autorités burkinabè n’ont pas réagi officiellement à ces attaques.