Charline Van Snick défend Imane Khelif : "Une fois de plus, on remet en question les performances d'une femme"
L'affaire de la boxe féminine aux Jeux olympiques de Paris 2024 continue de faire des vagues.
Lors du tournoi de boxe des -66 kg féminin, Imane Khelif, boxeuse algérienne, a remporté son match contre l'Italienne Angela Carini après seulement une minute de combat. Carini, en pleurs, a abandonné le match, déclenchant une controverse sur le physique hyperandrogène de Khelif.
Face à cette polémique, Charline Van Snick, ancienne judoka belge, a pris la parole pour défendre Khelif et les athlètes féminines en général. Van Snick, très engagée politiquement, a partagé son point de vue dans une vidéo d'une minute sur Instagram ce vendredi 2 août 2024.
"Une fois de plus, on remet en question les performances d'une boxeuse, en l'occurrence l'Algérienne Imane Khelif, jugée trop masculine. Elle produit en effet plus de testostérone naturellement que la plupart des femmes. Le CIO a validé sa participation en affirmant qu'elle remplit tous les critères pour concourir dans cette catégorie," a déclaré Van Snick.
Elle a ajouté que la réalité biologique, physiologique et hormonale entre les sexes est bien plus complexe qu'on ne le pense. "Il existe des compositions naturelles plus complexes. Pour l'anecdote, franchement, si j'avais dû abandonner contre des femmes qui avaient une force surnaturelle, je l'aurais fait quelques fois…" a-t-elle conclu, illustrant ainsi son soutien à Khelif.
Cette prise de position souligne l'importance de comprendre et de respecter les différences biologiques naturelles tout en garantissant l'équité dans le sport. La vidéo de Van Snick a rapidement attiré l'attention et suscité de nombreux commentaires, à la fois de soutien et de critique.
La situation met en lumière les défis et les controverses liés à l'inclusion et à l'équité dans le sport de haut niveau, et pose des questions importantes sur la manière dont ces questions sont traitées par les instances sportives internationales.