Covide_19:La chine plus que jamais empêtrée dans sa politique zéro covid
Sept mois après les Shanghaïens, c’est au tour des 22 millions de Pékinois de « vivre au ralenti », selon l’euphémisme de la propagande. En clair, d’être quasiment confinés.
Face à l’augmentation des cas de Covid-19, il y a d’abord eu, vendredi 18 novembre, la fermeture des « magasins non essentiels » dans certains quartiers de la capitale, puis l’annonce de la fermeture de toutes les écoles pendant au moins une semaine, suivie, dimanche, de l’injonction faite à certains employeurs de mettre 95 % de leurs salariés en télétravail,selon le monde.
Dans ce contexte, la fermeture des parcs et des musées à partir de jeudi 24 novembre passe presque inaperçue.
Tout comme l’obligation, à partir de la même date, d’avoir réalisé un test PCR dans les 48 heures précédentes pour entrer dans les transports en commun et la plupart des lieux publics, et non plus 72 heures comme imposé jusqu’alors. Cela fait déjà deux semaines qu’une grande majorité des entreprises et des centres commerciaux exige des tests de moins de 24 heures,selon le monde.
Sans compter que plusieurs centaines de milliers, voire des millions, de Pékinois sont enfermés chez eux
« Il y a eu un cas positif dans l’école de mon fils la semaine dernière.
Du coup, nous sommes confinés chez nous une semaine et mes parents le sont également car ce sont eux qui vont le chercher après les cours », témoigne une habitante. « Mon université a demandé aux étudiants de province de rentrer chez eux. Ce n’est pas une mesure que vous prenez pour quelques jours.
J’ai bien peur que ça dure jusqu’au nouvel an lunaire, en février », confie un universitaire,selon le monde.