Coronavirus : les vaccins peuvent entraîner des troubles menstruels, selon l’agence du médicament
Ces conclusions ont été rendues en lien avec de multiples témoignages faisant état de troubles liés à la i et l’intensité des saignements.
Ils sont le plus souvent « non graves » et « transitoires ».
Des saignements plus abondants pourraient-ils être liés à la vaccination contre le Covid-19 ? C’est la conclusion tirée ce vendredi par le comité de pharmacovigilance (PRAC) de l’Agence européenne des médicaments (EMA).
Ces saignements « peuvent être considérés comme un effet indésirable potentiel des vaccins » de Pfizer et Moderna, selon cette conclusion rapportée par l’Agence nationale du médicament (ANSM).
Ces effet seront désormais ajoutés dans les résumés des caractéristiques du produit (RCP) et les notices de ces deux vaccins. Les troubles menstruels déclarés après la vaccination par un vaccin à ARNm, soit ceux de Pfizer/BioNTech et Moderna, faisaient l’objet d’une surveillance attentive au niveau national et européen depuis leur détection.
Environ 3000 cas déclarés entre juillet et septembre
De multiples témoignages évoquaient l’apparition de troubles après une vaccination anti-Covid, mais les autorités sanitaires n’avaient pour l’heure pas établi de lien de cause à effet.
En juillet, les femmes concernées avaient notamment été invitées par l’ANSM à les déclarer.
L’agence du médicament rappelle avoir porté au niveau européen l’ensemble des données recueillies par le dispositif de pharmacovigilance français et les résultats des analyses réalisées.