Collision aérienne : Deux rafales de l’armée de l’air et de l’espace s’écrasent dans l’Est de la France
L’accident a déclenché une vaste opération de secours pour retrouver les pilotes.
Une tragédie aérienne a frappé l’Armée de l’Air et de l’Espace ce mercredi 14 août, lorsque deux avions de chasse Rafale se sont percutés en plein vol au-dessus de la Meurthe-et-Moselle, dans le secteur d’Autreville, à la limite des Vosges.
Selon les premières informations communiquées par l’état-major, les deux avions appartenaient à l’escadron de transformation Rafale basé à Saint-Dizier, en Haute-Marne. Le choc entre les deux appareils, survenu en milieu de journée, a entraîné l’éjection du pilote de l’un des deux avions, qui a été retrouvé sain et sauf. Cependant, le deuxième appareil, qui transportait un instructeur et un élève pilote, a disparu des radars peu après la collision.
À ce stade, les recherches sont toujours en cours pour localiser l’équipage du second avion. « On est toujours à la recherche du deuxième équipage », a déclaré un porte-parole de l’armée de l’Air et de l’Espace, soulignant l’urgence de la situation.
Immédiatement après l’accident, le centre opérationnel départemental a été activé et le plan SATER (sauvetage aéroterrestre) a été déclenché pour coordonner les efforts de secours. Des unités de la gendarmerie départementale, des pompiers, de l’Office national des forêts, ainsi que des radioamateurs spécialisés en sécurité civile ont été mobilisés pour participer aux recherches.
L’accident s’est produit dans le secteur de Colombey-les-Belles, une zone principalement forestière, rendant les opérations de recherche particulièrement difficiles.
L’armée n’a pour l’instant pas communiqué sur les causes de cette collision. La préfecture de Meurthe-et-Moselle a précisé dans un communiqué que l’autorité militaire se chargera de fournir des détails sur les circonstances exactes de l’accident une fois que davantage d’informations seront disponibles.
Tous les pilotes impliqués dans cet incident sont de nationalité française, a précisé l’armée. Bien que des pilotes ukrainiens soient actuellement formés en France, leur entraînement se déroule sur la base de Cazaux, dans le Sud-Ouest du pays, et uniquement sur des chasseurs Alpha-Jet.
L’accident de ce mercredi est un rappel tragique des risques inhérents aux missions d’entraînement militaire, et les familles des pilotes disparus, ainsi que l’ensemble de la communauté militaire, attendent avec anxiété le dénouement des recherches en cours.