Conflit Israël-Hezbollah : les conditions israéliennes après la Conférence de Paris
Au lendemain de la Conférence de Paris sur le Liban, Israël reste déterminé à poursuivre son offensive contre le Hezbollah, alors que les combats s’intensifient.
Malgré les efforts de la conférence, organisée à l’initiative d’Emmanuel Macron et ayant mobilisé plus d'un milliard de dollars pour le Liban, les hostilités se poursuivent. Israël, qui a exprimé sa méfiance vis-à-vis du soutien potentiel de l'Iran au Hezbollah, conditionne un cessez-le-feu à un retrait de la milice chiite de la zone frontalière.
Le général Herzi Halevi, chef d’État-major israélien, a souligné la volonté de l’armée d'« achever sa mission », tout en exigeant un mandat renforcé pour l’armée libanaise et la FINUL afin d’appliquer la résolution 1701 de l’ONU. Ce texte de 2006, prévoyant l’interdiction de la présence de groupes armés près de la frontière, n’a jamais été pleinement appliqué.
Par ailleurs, l'armée israélienne affirme que le Hezbollah aurait préparé une « invasion » du nord d’Israël, similaire à celle récemment menée par le Hamas au sud. Les responsables israéliens insistent sur leur liberté d’action dans l’espace aérien libanais et la coopération accrue des forces libanaises pour éviter toute nouvelle montée des tensions. Quant au Hezbollah, la possibilité d’une réaction plus large en réponse aux tensions irano-israéliennes reste en suspens, menaçant un retour à un conflit régional élargi.