Conseil de sécurité: la délégation algérienne se retire après la prise de parole du représentant d'Israël
Le délégation algérienne conduite par le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, s'est retirée de la session du Conseil de sécurité sur la situation au Moyen-Orient et en Palestine après la prise de parole du représentant d'Israël.
D'autres délégations ont également quitté la salle de réunion après le retrait de la délégation algérienne.
Le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger a appelé le Conseil de sécurité à lever le "blocus injuste" imposé sur la bande de Gaza, soulignant que cela "constitue en soi un crime de guerre et un crime contre l'humanité complet".
Il a également souligné qu'il ne peut y avoir de sécurité durable au Moyen-Orient sans une résolution juste et durable de la question palestinienne conformément aux références de légitimité internationale.
Attaf a affirmé que la question palestinienne avait complètement disparu des priorités de la communauté internationale, qui a nié ses responsabilités et a renié ses décisions et ses promesses de créer un État palestinien indépendant sur les frontières de 1967, avec Al-Qods comme capitale.
Il a rappelé que l'immunité accordée à Israël "n'a entraîné qu'une intensification de l'occupation et de l'annexion des terres palestiniennes par la force, avec le contrôle de plus de 78% de la superficie de la seule Cisjordanie, portant ainsi un coup imprévisible au projet des deux États en tant que cadre pour une solution pacifique, juste et durable au conflit israélo-arabe".
Il a également appelé à mettre fin aux déplacements forcés de population, qui relèvent d'un autre crime, à savoir le nettoyage ethnique, et à permettre l'aide humanitaire à Gaza sans conditions, ce qui est le minimum que l'on puisse demander et auquel le Conseil devrait répondre.