COP 28 de Dubaï : L’heure de l’action a sonné !
Par le biais de La Conférence de Dubaï de 2023 sur les changements climatiques COP 28, les gouvernements du monde entier doivent agir rapidement et prendre des mesures concrètes pour lutter contre le réchauffement climatique.
Le changement climatique est un sujet scientifique majeur qui préoccupe la communauté scientifique internationale.
De nombreuses études ont été menées par des scientifiques de renom du monde entier pour comprendre les mécanismes du changement climatique, ainsi que ses conséquences et les solutions possibles.
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Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est l’une des principales organisations internationales qui évaluent les informations scientifiques, techniques et socio-économiques pertinentes pour comprendre le changement climatique.
Le GIEC publie régulièrement des rapports d’évaluation qui présentent les connaissances scientifiques actuelles sur le changement climatique, ses causes et ses conséquences, ainsi que les solutions possibles pour atténuer les émissions de gaz à effet de serre et s’adapter aux changements climatiques en cours. Ces rapports sont rédigés par des scientifiques de renom, issus de différents pays et de différentes disciplines scientifiques, et sont soumis à un processus de relecture par les pairs et d’examen public pour garantir leur qualité et leur impartialité.
L’Organisation des Nations unies (ONU) a également publié de nombreux rapports sur le changement climatique, rédigés par des scientifiques de renom issus d’organisations scientifiques et gouvernementales de divers pays. Ces rapports ont pour but de sensibiliser la population à l’urgence de lutter contre le changement climatique.
Les revues scientifiques, telles que Nature et Science, ont également publié de nombreux articles scientifiques sur le changement climatique, qui ont été soumis à un processus de relecture par les pairs et ont été vérifiés pour leur fiabilité et leur impartialité. Ces articles présentent souvent les résultats de nouvelles études scientifiques sur le changement climatique et contribuent ainsi à enrichir la compréhension scientifique de ce phénomène.
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Le consensus scientifique sur le changement climatique est largement accepté et reconnu par la communauté scientifique internationale. Les preuves scientifiques suggèrent que le changement climatique est causé en grande partie par les activités humaines, en particulier les émissions de gaz à effet de serre résultant de l’utilisation des combustibles fossiles. Les impacts du changement climatique sont également bien documentés, allant des températures plus élevées et des phénomènes météorologiques extrêmes à l’élévation du niveau de la mer et à la perte de biodiversité.
Il est important de reconnaître l’importance des rapports du GIEC, de l’ONU et des revues scientifiques pour fournir des informations précieuses sur le changement climatique, ses causes et ses conséquences, et pour guider les politiques et les actions nécessaires pour lutter contre ce phénomène. Les gouvernements, les entreprises et la société civile ont un rôle clé à jouer pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et s’adapter aux changements climatiques en cours, afin de préserver la planète pour les générations futures.
Le GIEC tire la sonnette d’alarme : le réchauffement climatique est plus grave que jamais
Un nouveau rapport alarmant du GIEC, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, a été publié le 20 mars 2023. Ce rapport met en avant les effets dévastateurs du réchauffement climatique, tels que les émissions de gaz à effet de serre, la hausse globale des températures et la vulnérabilité des écosystèmes et des populations. Selon le rapport, certains effets du réchauffement climatique seront irréversibles durant des millénaires, ce qui souligne l’urgence de la situation.
Ce rapport du GIEC doit servir de base scientifique pour la prochaine Conférence des Parties sur le climat (COP 28), qui se tiendra à Dubaï fin 2023. Les gouvernements du monde entier doivent agir rapidement et prendre des mesures concrètes pour lutter contre le réchauffement climatique.
Le rapport de synthèse du GIEC a été publié à l’issue d’une session d’approbation qui s’est tenue du 13 au 17 mars en Suisse, avec les représentants des 195 pays membres du GIEC. Ce document synthétise les rapports des trois groupes de travail du GIEC et met en évidence les dernières avancées scientifiques en matière de changement climatique.
Les conclusions de ce rapport doivent être prises au sérieux par les gouvernements, les entreprises et la société civile, qui doivent agir ensemble pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et s’adapter aux changements climatiques en cours. Le rapport met en évidence l’urgence de la situation et la nécessité d’agir rapidement pour protéger notre planète pour les générations futures.
Une étude alarmante sur la vulnérabilité croissante des écosystèmes et des populations
La hausse de la température globale s’accentue: les conclusions alarmantes du nouveau rapport sur le changement climatique
Le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publié récemment présente des résultats inquiétants sur la hausse de la température globale. En effet, le réchauffement climatique dû aux activités humaines est devenu un fait établi, et la décennie 2011-2020 a été la plus chaude depuis environ 125 000 ans. En 2019, la concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint 410 ppm en moyenne, un taux jamais atteint depuis 2 millions d’années. Les scénarios socio-économiques démontrent que le niveau de réchauffement global de 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle sera atteint dès le début des années 2030, quel que soit le niveau de réduction immédiate des émissions de CO2.
Les conséquences du changement climatique se font ressentir sur les écosystèmes et les populations, avec une vulnérabilité croissante. L’accès à l’eau et à l’alimentation a été affecté, la productivité agricole ayant été réduite sur les 50 dernières années. La santé des populations est également menacée, avec l’augmentation des maladies vectorielles transmises par les moustiques, ainsi que la hausse de la mortalité liée aux vagues de chaleur. De plus, l’activité économique est impactée, avec des crises humanitaires, notamment en Asie. Les effets du changement climatique sont amplifiés dans les villes, qui concentrent plus de la moitié de la population mondiale. 3,3 milliards de personnes vivent dans des zones vulnérables au changement climatique.
Les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter, avec une moyenne de 56 GtCO2eq par an, soit deux fois moins vite que lors de la décennie précédente. Les énergies fossiles et l’industrie restent les principales sources d’émissions, avec 35 à 45% des émissions attribuées à la consommation des 10% de foyers aux plus hauts revenus. La part des émissions attribuées aux zones urbaines augmente, avec 70% en 2020. Pour atteindre l’objectif de limiter le réchauffement global à 1,5°C, il est nécessaire de parvenir à un pic des émissions de CO2 en 2025 au plus tard, puis une décroissance jusqu’à atteindre la neutralité carbone en 2050. Après 2050, il est impératif d’avoir des émissions négatives pour compenser celles de CO2 difficiles à réduire, notamment dans certains secteurs tels que l’aviation. Une réduction considérable des émissions des autres gaz à effet de serre, en particulier du méthane, est également requise pour atteindre cet objectif. Rapporte Veridik.fr