Au premier jour de la COP28, le fonds sur les "pertes et dommages" des pays vulnérables concrétisée
La COP28 à Dubaï a débuté jeudi avec une décision historique : l'adoption de la mise en œuvre du fonds pour financer les "pertes et dommages" climatiques des pays vulnérables.
Au début de la COP28, la présidence réussit à adopter le fonds "pertes et dommages" climatiques, avec les Émirats Arabes Unis annonçant une contribution initiale de 100 millions de dollars. Le ministre émirati de l'Industrie, Dr. Sultan bin Ahmed Al Jaber, salue cette décision historique, soulignant son impact mondial. Les applaudissements des délégués de près de 200 pays marquent cette étape cruciale. D'autres pays, dont le Royaume-Uni, l'Allemagne, les États-Unis et le Japon, annoncent également leurs contributions.
L'annonce survient un an après des négociations tendues et établit les règles opérationnelles du fonds, prévu pour être lancé en 2024. Les réactions internationales, notamment de groupes de pays les moins avancés et d'ONG, soulignent l'importance de cette avancée vers la justice climatique. Alors que l'Union européenne et plusieurs pays européens prévoient des contributions importantes, des appels sont lancés pour des financements plus substantiels et des taxes internationales nouvelles.
Les contributeurs initiaux permettront des financements pilotes avant une phase de financement plus importante. Le fonds, hébergé temporairement par la Banque mondiale pendant quatre ans, suscite des attentes quant à son impact concret.
Les discussions sur les contributions obligatoires et l'élargissement de la base des donateurs continuent, avec des positions divergentes entre les pays développés, en particulier les États-Unis, et les pays en développement riches.