COP28 : Sultan Al Jaber exhorte les pays aux "compromis" et à trouver un "terrain d'entente"
A six jours de la fin de la COP28, son président émirati, Sultan Al Jaber, a appelé mercredi les pays à sortir de leur « zone de confort et à trouver un terrain d'entente », y compris sur les fossiles, afin d'obtenir un accord final « très ambitieux » d'
« Nous remercions les parties pour leur engagement constructif et vous appelons à apporter le même esprit de compromis et d'ouverture » pour les six prochains jours, a-t-il déclaré à l'issue d'une longue séance plénière concluant les travaux de la première semaine de la conférence, au début de la nuit.
« Toutes les options et opinions restent sur la table », a-t-il précisé.
« Il est important que nous passions à la vitesse supérieure et que tous les ministres et les chefs de délégations s'impliquent », a affirmé Sultan Al Jaber.
Alors que les COP finissent habituellement en retard, le méthodique le président de la COP28 a même indiqué qu'il comptait sur une « clôture ordonnée de la conférence le mardi 12 décembre à 11 heures au plus tard » (07H00 GMT).
La COP27 n'a été conclue qu'après deux nuits de prolongation.
« Je continuerai à demander aux parties de venir avec des propositions qui créent des ponts sur les énergies fossiles, les renouvelables et l'efficacité énergétique, alignées sur la science.
Nous devons obtenir des résultats qui guident notre action dès cette décennie », a-t-il insisté, reprenant un objectif des Européens qui souhaitent que le texte mentionne des dates butoirs à court terme, en particulier sur le sujet le plus conflictuel, les énergies fossiles, rapporte l'Orient du jour.
« J'entends terminer cette conférence dans le même esprit qui a marqué son début », a poursuivi l'Emirati, rappelant que le premier jour de la conférence a vu l'adoption historique de la création d'un fonds pour les « pertes et dommages », financé par les pays riches à destination des pays pauvres frappés par le changement climatique.