Argentine : à peine élu, Javier Milei sollicite le FMI
En effet, en crise économique terrible, avec un taux d’inflation à 142% depuis le début de l’année, le pays peine à rembourser ses dettes auprès du FMI qui s’élèvent à 44 milliards de dollars.
L’Argentine bascule vers l’extrême droite avec l’élection de son nouveau Président Javier Milei, qu soulevait des polémiques bien avant son élection, notamment en raison de sa communication « caricaturale » et populiste mais aussi, pour cause de ses projets économiques principalement, celui de la dédolarisation de l’économie du pays.
A peine élu, Javier Milei, a échangé en visio avec la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva.
Le président argentin, péroniste de lignée, s'est entretenu pour la première fois ce vendredi 24 novembre avec la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva, avec qui il a discuté de la situation économique argentine.
"Aujourd'hui, j'ai eu une excellente conversation" avec Mme Georgieva "au cours de laquelle nous avons parlé du grand défi économique auquel notre pays est confronté", a commenté l'ultralibéral Javier Milei.
Sur sa page X, anciennement Twitter, Kristalina Georgieva a indiqué pour sa part, que cet échange leur avait permis d'aborder "les défis importants de l'économie argentine et les actions politiques décisives nécessaires".
En effet, en crise économique terrible, avec un taux d’inflation à 142% depuis le début de l’année, le pays peine à rembourser ses dettes auprès du FMI qui s’élèvent à 44 milliards de dollars.
Javier Milei- en appelant à adopter la devise américaine le dollar comme monnaies de transaction en Argentine, contre sa monnaie nationale le peso qu’il traite « d’excréments », attend un prêt à hauteur de 3.3 mds de dollars auprès du FMI. Ce prêt sera accordé à l’Argentine d’ici la fin de l’année 2023.