Coup d’Etat au Niger: Dernières heures avant la fin de l’ultimatum d'une possible intervention militaire
A quelques heures d'une intervention militaire au Niger
Le 30 juillet, quatre jours après le coup d’Etat qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum, la Cedeao avait donné sept jours aux putschistes, soit jusqu’à ce dimanche soir, pour le rétablir dans ses fonctions, sous peine d’utiliser « la force ».
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La pression de la communauté internationale s’accentue sur les putschistes qui ont pris le pouvoir au Niger, à quelques heures de la fin, dimanche soir, de l’ultimatum du bloc ouest-africain (Cedeao) qui s’est dit prêt à intervenir militairement dans un pays en proie à la violence.
Le ministère français des Affaires étrangères a indiqué appuyer « avec fermeté et détermination » les efforts de la Cedeao pour faire échouer la tentative de putsch. « Il en va de l’avenir du Niger et de la stabilité de toute la région ». Vendredi, les chefs d’état-major de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao) ont « défini les contours d’une éventuelle intervention militaire » contre la junte nigérienne, selon un responsable de l’organisation régionale.
« Tous les éléments d’une éventuelle intervention ont été élaborés lors de cette réunion, y compris les ressources nécessaires, mais aussi la manière et le moment où nous allons déployer la force », a déclaré le commissaire chargé des Affaires politiques et de la Sécurité, Abdel-Fatau Musah, à l’issue d’une réunion à Abuja.
Le 30 juillet, quatre jours après le coup d’Etat qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum, la Cedeao avait donné sept jours aux putschistes, soit jusqu’à ce dimanche soir, pour le rétablir dans ses fonctions, sous peine d’utiliser « la force ». Rapporte Le Soir