Crise de Gaz : La Russie et Gazprom mettent la pression sur la solidarité européenne
Gazprom a annoncé hier samedi 3 septembre que les livraisons de gaz vers l'Europe passeront par le pipeline ukrainien.
Le géant gazier russe avait expliqué vendredi soir que le gazoduc Nord Stream 1 ne reprendrait pas du service en raison d'une défaillance technique. Une stratégie diplomatique pour diviser les Européens, selon Francis Perrin, spécialiste des hydrocarbures et chercheur à l'Iris. Du côté de Bruxelles, on tente de rassurer les consommateurs.
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Le commissaire européen à l'Économie Paolo Gentiloni a assuré ce samedi que l'Union européenne était « bien préparée » en cas d'arrêt total des livraisons de gaz russe, grâce au stockage et aux mesures d'économie d'énergie. « Nous sommes bien préparés à résister à l'utilisation extrême de l'arme du gaz par la Russie », a-t-il déclaré devant la presse en marge d'un forum économique organisé en Italie.
Le géant russe Gazprom a annoncé vendredi que le gazoduc Nord Stream, reliant la Russie au nord de l'Allemagne, qui devait reprendre du service ce samedi après une interruption de trois jours pour des opérations de maintenance, serait finalement « complètement » arrêté jusqu'à la réparation d'une turbine, sans préciser de délai. Moscou réagissait ainsi à la décision annoncée vendredi par les pays du G7 de viser la manne énergétique de la Russie en convenant de plafonner le prix de son pétrole. Rapporte RFI.