Crise du gaz en France : quels risques de pénurie apres la suspension par Gazprom de ses livraisons
Pour se chauffer ou cuisiner, le quotidien d'un Français ne devrait pas être bouleversé, car la décision de Gazprom de couper le ravitaillement de gaz à l'Hexagone, avait été anticipée, a écrit TF1.
Engie avait déjà baissé sa dépendance au gaz russe depuis le début de l'année. Avant la guerre en Ukraine, l'enseigne était fournie à 17% par le gaz russe, depuis juillet, ce n'est plus que 4%. Ceci est grâce à plus d'importation de gaz américain, selon la même source.
"Nous devrions pouvoir passer l'hiver"
Au niveau global, la France a ses réserves de gaz pleines à 91%. C'est un bon chiffre, atteint avec deux mois d'avance par rapport à l'an dernier.
"Nos capacités de stockages sont bien remplies, nous avons réussi à diversifier nos approvisionnements en gaz. Si la température est clémente cet hiver, si le vent souffle, nous devrions pouvoir passer l'hiver", assure Sophie Méritet, spécialiste de l'énergie à l'Université Paris Dauphine à TF1.
Chez les particuliers, le gaz ne sera jamais coupé. En tout cas, c'est la promesse de la Première ministre, Élisabeth Borne. En revanche, il faudra être raisonnable sur les consommations.
"Je suis à 19 degrés, donc je ne peux pas faire moins, ce n'est pas possible", lance une habitante d'Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). "Forcément, on sera touché parce qu'il faudra réduire et il faudra être sage, on essayera", promet une autre habitante, selon la même source.
Ceci dit, le gouvernement prévient que si la situation devient trop critique, il pourrait y avoir des coupures chez les grosses entreprises très gourmandes en gaz.
