Les curriculum vitæ les plus drôles envoyés en 2022
En moyenne, l’entreprise de vérification conclue que 12% des CV sont faux. En effet, Il y a quelques candidats qui n’ont en tout cas pas froid aux yeux.
Du petit mensonge par omission à l’invention pure et simple, certaines manipulations sont plus problématiques que d’autres.
1-Elle fait croire que son père est mort
Plus c’est gros plus ça passe. Cette candidate a probablement eu ce genre de pensée au moment de tenter d’arranger la vérité.
Pour justifier sa rupture conventionnelle, elle a évoqué le décès brutal de son père qui l’aurait poussée à partir rejoindre sa mère restée seule et sans revenu.
En réalité, aucun décès n’était survenu. Son ancien employeur avait fini par se rendre compte de la supercherie en tentant d’envoyer des fleurs en guise de condoléances. Ses futurs employeurs apprécieront !
2-Elle demande à son ancienne entreprise de mentir
Sur son CV, cette candidate indiquait avoir passé deux ans dans sa précédente entreprise.
En réalité, elle avait été licenciée au bout d’un an seulement. Un petit mensonge relativement commun.
Ce qui l’est moins en revanche, c’est de demander à son ex-employeur de la couvrir lors des vérifications d’EveryCheck… La direction de l’entreprise en question a en revanche refusé de mentir pour elle. Loupé !
3-Un faux diplôme de pochette surprise
Certains candidats trichent sans vergogne… et aussi sans malice. Par trois fois cette année, la startup de vérification a identifié des faux diplômes provenant du même revendeur : un éditeur de diplôme humoristique en ligne !
Si vous avez déjà reçu le « diplôme de meilleur papa » ou de « reine du blind test », vous voyez de quel genre de faux diplôme il peut s’agir… On a déjà fait meilleur mensonge !
4-Un cas de falsification grave
Dans certains métiers réglementés (droit, médecine, etc.), mentir sur son CV est autrement plus grave qu’un petit mensonge par omission.
Le cas le plus grave repéré par Eveycheck cette année concerne un professionnel du médical, sanitaire et social.
Il avançait avoir obtenu deux diplômes, celui de moniteur-éducateur et celui d’aide médico-psychologique.
Non seulement il n’a jamais obtenu ces diplômes mais il n’avait jamais suivi les formations en question.
Des falsifications graves compte tenu du fait qu’il s’agit de métiers destinés à l’aide de personnes en situation de handicap et de fragilité.
5-un faux diplôme peut en cacher un autre
Voici une candidate qui ne doit pas porter EveryCheck dans son cœur ! En vérifiant son parcours pour un client, l’entreprise a d’abord détecté qu’elle n’avait pas validé la licence qu’elle prétendait avoir obtenu.
Puis pour un autre client, la startup a découvert qu’elle avait également bidonné son Master.
De surcroît, elle avait mentionné un réseau d’école qui était lui-même client de la startup.