Les déclarations de Lula créent une crise diplomatique entre le Brésil et Israël
La récente comparaison du président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva entre la guerre à Gaza et la Shoah a enflammé une crise diplomatique entre le Brésil et Israël.
Lundi 19 février, les tensions se sont accrues alors que Lula est désormais considéré comme “persona non grata” en Israël et que l’ambassadeur israélien a été convoqué par le gouvernement brésilien.
Lula a qualifié les événements à Gaza de “génocide”, provoquant une condamnation immédiate de la part du Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou. En réponse, le ministre israélien des affaires étrangères, Israël Katz, a annoncé que Lula resterait persona non grata jusqu’à ce qu’il présente des excuses et retire ses propos.
Le ministre brésilien des affaires étrangères a répliqué en convoquant l’ambassadeur israélien au Brésil, soulignant la gravité des déclarations israéliennes. Cette escalade survient alors que le Brésil préside actuellement le G20, mettant en lumière les tensions diplomatiques internationales. Rapporte Le Monde.
Les propos de Lula ont suscité des réactions vives au Brésil, en particulier dans la communauté évangélique pro-Israël. Le parlementaire brésilien Eduardo Bolsonaro a dénoncé l’ignorance de l’histoire de Lula et sa prétendue haine envers Israël.
En défense, l’épouse de Lula, Rosangela da Silva, a précisé que les déclarations de son mari visaient le gouvernement israélien et non le peuple juif. Elle a exprimé sa fierté pour le soutien de Lula en faveur de la paix et du droit à la vie des civils à Gaza, majoritairement des femmes et des enfants.
Cette crise souligne les défis persistants auxquels sont confrontées les relations internationales, mettant en lumière les divisions politiques et les sensibilités historiques profondes.