Dérapage à l'hémicycle français: "Je suis français point barre"
L'affaire a fait réagir jusqu'au ministre de l'Intérieur. Jeudi, l'élu RN Grégoire de Fournas a lancé à l'Assemblée nationale, alors que son collègue LFI Carlos Martens Bilongo s'exprimait sur l'immigration illégale : "Qu'il retourne en Afrique !".
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Une séquence qui ne cesse de faire réagir depuis, Gérald Darmanin s'étant même dit favorable à la démission du député Rassemblement national. Ce vendredi 4 novembre, Carlos Martens Bilongo est, lui aussi, revenu sur cette séquence.
"Je suis Français, point barre"
"Hier, j'étais dans une colère froide. J'aurais voulu que cet événement n'existe pas. (...) Je suis député de la Nation et ce genre de propos ne peut pas avoir lieu dans un hémicycle, et nulle part en France", a-t-il rappelé, avant de souligner : "Je suis Français, point barre. Je suis né en France, à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) et on m'interpelle sur une QAG (question au gouvernement, ndlr) qui a une valeur importante, parce qu'on parle de vies humaines." Et l'élu LFI de dénoncer des propos "racistes, abjects et violents". "Ses propos, même s'il parlait du bateau (de migrants), sont racistes", a poursuivi Carlos Martens Bilongo.
Désormais, de source parlementaire, Grégoire de Fournas est passible d'une "censure simple", soit la privation pendant un mois de la moitié de l’indemnité parlementaire. Ou d'une "censure avec exclusion temporaire", c'est-à-dire la privation pendant deux mois de la moitié de l'indemnité allouée au député, avec interdiction de prendre part aux travaux de l’Assemblée et de reparaître au Palais Bourbon pendant quinze jours.
