Dette américaine : le Congrès écarte in extremis la menace d'un défaut de paiement aux États-Unis
Le Sénat américain a approuvé ce jeudi le projet de loi prévoyant une suspension provisoire du plafond de la dette des États-Unis, écartant ainsi le spectre d'un catastrophique défaut de paiement.
Le Congrès américain a accepté ce jeudi de suspendre le plafond de la dette et donc d'écarter in extremis la menace d'un défaut de paiement des États-Unis.
En fin de soirée, le Sénat a adopté un projet de loi, déjà approuvé à la Chambre des représentants. Ce texte, fruit de longues tractations entre le président Joe Biden et le camp républicain, permettra à Washington d'honorer ses paiements jusqu'à début 2025.
L'Amérique, comme toutes les grandes économies ou presque, vit à crédit. Mais contrairement aux autres pays développés, les Etats-Unis buttent régulièrement sur une contrainte juridique: le plafond de la dette, son montant maximal d'endettement, qui doit être formellement relevé ou suspendu par le Congrès.
Du jour au lendemain, le pays aurait eu le plus grand mal à honorer ses engagements financiers qu'il s'agisse de salaires, de retraites ou de remboursements à leurs créanciers, et aurait été contraint de faire des choix drastiques.
Cette situation sans précédent aurait plongé dans l'inconnu la finance et l'économie américaines mais également, par ricochet, internationales.
C'est pour éviter ce scénario aux répercussions potentiellement catastrophiques que le président démocrate Joe Biden et le patron républicain de la Chambre des représentants Kevin McCarthy ont conclu ce compromis.