Disparition d’Émile : Il s'agit des cérémonies spirituelles !!
L’enfant volatilisé pendant ”une messe noire” ? Cette hypothèse farfelue un temps évoquée
François Balique, maire de la commune du Vernet où le petit Emile a disparu le 8 juillet dernier, tente de comprendre l'emballement du grand public et des médias autour de cette affaire et du hameau du Haut-Vernet.
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Le calme a peu à peu repris ses droits sur la commune du Vernet. Son hameau du Haut-Vernet est l'objet de toutes les attentions depuis le 8 juillet dernier, date à laquelle le petit Emile, un garçonnet de deux ans et demi, a disparu. Les curieux sont de moins en moins nombreux à s'aventurer aux alentours du village. Mais, sur Internet, des groupes se sont créés autour de la disparition d'Emile. Des lieux où pullulent les fausses informations et les théories les plus folles.
Au-delà des hypothèses d'une attaque de loup ou d'un enlèvement par un rapace, ces groupes évoquent également l'hypothèse d'une messe noire, un rituel satanique au cours duquel l'enfant aurait pu être sacrifié. Bien évidemment, aucun élément de l'enquête ne vient soutenir cette hypothèse farfelue. "Peut-être que cela en rassure certains d’imaginer que cela s’est passé chez des gens anormaux ou dans une commune maudite", tente de comprendre François Balique, le maire de la commune du Vernet interrogé par nos confrères de Ouest France. Une référence à une éventuelle malédiction qui n'est pas due au hasard.
Disparition d'Emile : d'autres drames dans le village
Les médias ont été nombreux à pointer que la disparition d'Emile n'est pas le premier drame à toucher le petit village haut-alpin du Vernet. Le 24 mars 2015, les habitants du Vernet avaient été les premiers témoins du crash de l'avion de la Germanwings. En écrasant volontairement son avion, le pilote avait entrainé avec lui vers la mort 149 passagers et membres d’équipages. Certaines des victimes sont enterrées au cimetière communal du Vernet. Pour remercier les habitants pour leur mobilisation, ils avaient été invités au Stade de France le 13 novembre 2015, jour des attentats de Paris. Un drame de plus pour les habitants déjà endeuillés par l'assassinat de Jeannette Grosos, patronne du café du village.
"Nous ne sommes pas un village maudit", assénait déjà François Balique au micro de RTL le 11 août dernier. Le maire s'inquiétait déjà que cette affaire et la grande attention qu'elle charrie ne marque "durablement Le Vernet".