Djibouti et la Chine, de l'enthousiasme au mariage de raison
Djibouti, où se déroule une élection présidentielle vendredi, est un carrefour stratégique international. L'ancienne colonie française est souvent présentée aujourd'hui comme un pays passé sous la coupe économique de la Chine.
Mais la réalité est plus complexe et ce petit pays africain est un véritable cas d’école des avantages et limites de la politique d’investissements à l’étranger de Pékin.
Ils ne sont peut-être pas là depuis aussi longtemps qu’Ismail Omar Guelleh. Mais à l’instar du président de Djibouti, qui brigue son cinquième mandat, les Chinois devraient garder leur emprise économique sur ce petit pays de la corne de l’Afrique à l’issue de l'élection présidentielle, vendredi 9 avril.
À bien des égards, l’histoire des relations entre Djibouti et Pékin est emblématique des ambitions chinoises sur la scène internationale, de la manière dont la puissance asiatique utilise ses nouvelles “routes de la soie” pour étendre son réseau d’influence économique et de sa volonté de renforcer son statut de premier investisseur sur le continent africain.