Donald Trump moque Emmanuel Macron lors d'un meeting de campagne : Tensions autour des négociations commerciales
Lors d'un récent meeting de campagne à Mason City, Donald Trump a attiré l'attention en racontant une anecdote sur ses négociations avec le président français Emmanuel Macron, allant jusqu'à imiter le chef d'État français devant ses partisans.
Le 5 janvier, lors d'un rassemblement en Iowa dans le cadre de sa campagne pour reconquérir la présidence, Donald Trump a une fois de plus fait preuve de sa propension à la provocation. Pendant son discours, il a partagé une expérience liée à des pourparlers avec Emmanuel Macron, n'hésitant pas à reproduire les gestes et les paroles du président français.
Le septuagénaire milliardaire, connu pour son style direct et théâtral, a détaillé un échange téléphonique avec Macron en ces termes : "Macron, vous connaissez Macron ? C'est un type très gentil, vraiment très gentil. J'ai dit : 'Emmanuel, comment allez-vous ?' Il a répondu : 'Ça va.'"
La discussion aurait porté sur des idées audacieuses émises par Macron concernant une augmentation de 25% des taxes sur les entreprises américaines. Donald Trump, visiblement surpris, a lancé : "Qui d'autre fait ça ?" Macron aurait simplement répondu que d'autres pourraient emboîter le pas.
La conversation téléphonique entre les deux chefs d'État aurait ensuite pris une tournure plus tendue, Trump affirmant que sa décision était irrévocable. Il aurait menacé de taxer certains produits français si Macron persistait dans sa démarche. "Eh bien, vous feriez mieux de l'annuler, car si vous ne le faites pas, vous paierez des droits de douane de 100% sur tous les vins et champagnes expédiés aux États-Unis à partir de ce soir", aurait-il averti, évoquant une stratégie similaire à celle utilisée face à la taxe GAFA en 2019.
Selon Trump, il aurait eu le dessus dans cette négociation, déclarant fièrement : "'Non, non, non ! Vous ne pouvez pas faire ça Donald, vous ne pouvez pas faire ça !' Je peux le faire. 'Non, non, non ! OK, Donald, écoutez, nous n'allons pas le faire.'"
Le septuagénaire a conclu son récit en affirmant avec assurance : "Fin de l'histoire. C'était si facile." À en croire ses dires, il semble déjà prêt pour les primaires républicaines du 15 janvier, prêt à utiliser ses récits provocateurs pour défier ses adversaires. Une nouvelle campagne qui s'annonce pleine d'interrogations et de rebondissements.