Édouard Philippe atteint d’alopécie....
Édouard Philippe... Est-ce qu'on peut parler de vous et même de votre physique ?" Invité de Bruce Toussaint sur BFMTV, l'ancien Premier ministre n'a pas échappé aux questions sur son apparence.
"La politique, c'est un métier d'image et notamment lorsqu'on aspire, peut-être, à de très hautes fonctions à nouveau... Alors qu'est-ce qui vous arrive ? Qu'est-ce qui se passe ?", a tenté de comprendre, avec délicatesse, le journaliste.
"Voilà ce qui m'arrive", lâche le chef de file du parti Horizons en retirant ses lunettes de vue pour souligner son absence de sourcils.
"J'ai perdu mes sourcils et je crois qu'ils ne reviendront plus, lance-t-il sans détour et avec le sourire. Ma barbe est devenue blanche, elle tombe un peu et mes cheveux tombent aussi (...). La moustache est partie... Je ne sais pas si elle reviendra, mais ça m'étonnerait".
Avant de rappeler : "Je suis atteint de ce que l'on appelle alopécie".
"Franchement je vous en parle parce que vous me posez la question, je savais que vous alliez la poser, ça me paraît correct. J'aurai aimé, quand j'ai constaté que c'est arrivé, ou même espéré, que ce ne soit pas un sujet", note Édouard Philippe.
Mais il est "bien obligé de constater" que son apparence interroge "beaucoup de gens de bonne foi" qui le "regardent" et "se posent des questions".
"Je vois aussi que beaucoup posent des questions, font mine de s'inquiéter et utilisent ça dans le jeu politique", ironise-t-il.
Mais "cela" il les met en garde : "Ils se lasseront. Je suis plus endurant qu'eux, ça ne me pose pas de problème".
Mais "pour tous les gens de bonne foi" qui s'inquiètent vraiment de son état de santé et s'interrogent sur son alopécie, il trouve "cela utile" de préciser qu'elle peut "se déclencher très jeune ou très vieux, que c'est une perte de la pilosité. Que ça n'est ni douloureux, ni dangereux, contagieux, ni grave".
Édouard Philippe "chanceux" d'être atteint d'alopécie à 52 ans ?
"Perdre ses cheveux à 52 ans, ça va. Ce n'est pas un sujet", insisite-t-il. "J'espère que l'essentiel de ma vie n'est pas derrière moi", mais "il y a des gens qui sont frappés d'alopécie, ils ont 15 ans". "Un adolescent, une adolescente frappée d'alopécie à 15 ans, ce n'est pas du tout la même histoire. C'est facile pour moi, j'ai de la chance. Pour lui ou pour elle, c'est une tout autre histoire. Une tout autre façon de voir le regard porté par les autres sur soi-même" poursuit-il.
Interrogé sur les causes de son alopécie par Bruce Toussaint, il répond : "Je n’en sais rien".
Ce à quoi, le journaliste répond :
"L'alopécie, c'est la conséquence. La cause, c'est tout autre chose". "Non, je ne sais pas. Quand je lis Wikipédia ou que je pose la question aux médecins, ils m'ont dit peut-être que c'est le stress".
V"Est-ce que j'ai une vie stressante ? Oui, je vous le confirme. J'ai été Premier ministre ! Vous imaginez si après avoir été Premier ministre (...), on vous disait : 'C'est marrant vous avez l'air stressé'" Est-ce "cette période folle, le stress intense" de son mandant qui en sont les causes ?
Là encore, Édouard Philippe répond : "Peut-être que ça serait arrivé si je n'avais pas été Premier ministre que j'étais resté maire du Havre pendant trois ans".
Avant de faire part de sa réflexion :
"Ce n'est pas très grave, c'est là ! Ce qui est intéressant c'est que quand ça vous arrive et que vous voyez les regards qui changent (...) vous vous demandez si finalement (...) le regard des autres vous interdit un certain nombre de choses".
Et de conclure :
"L'essentiel n'est pas la façon dont on les regarde, c'est ce qu'ils sont".
Cette maladie peut-elle être un handicap pour la suite de sa carrière et pour ses éventuelles ambitions présidentielles ? La réponse est sans appel : "Pas du tout ! Je ne crois pas du tout ! (...) Encore une fois, c'est une histoire de poils, ce n'est pas grave !" Donc pour 2027, il fera "sans" comme pour "toute ma vie".Nous rapporte gala .