Vidéo.. L’effarement à Gaza, où règne « un niveau de destruction absolue »
Vendredi 24 novembre à l’aube, quand les frappes israéliennes sur la bande de Gaza se sont interrompues.
Vendredi à l’aube, quand les frappes israéliennes sur la bande de Gaza se sont interrompues, après quarante-neuf jours de bombardements, et que le bourdonnement des drones dans le ciel s’est tu, des dizaines de milliers de déplacés dans le sud de l’enclave ont repris le chemin du centre et du nord du territoire.
Pour regagner leurs quartiers et s’enquérir de ceux qui n’ont pas voulu ou pu fuir ; de l’état de leur domicile ou pour tenter de retrouver des affaires parmi les ruines. Pour d’autres, il s’agissait d’inhumer leurs proches, selon le Monde.
« C’est un soulagement. Il règne un calme absolu dans les rues, il n’y a plus de bruits de bombardements », témoigne depuis la ville de Rafah Ali (il n’a donné que son prénom), un ambulancier originaire de la ville de Gaza et déplacé à deux reprises dans le Sud depuis le début de la guerre, déclenchée le 7 octobre par l’attaque du Hamas contre l’Etat hébreu. « C’est comme un retour à la vie, mais nous avons peur que cela recommence dans quatre jours [la durée pour l’instant négociée de la trêve]. C’est un mélange de joie et de tristesse, car beaucoup de gens cherchent avant tout à récupérer les corps de leurs proches pour les enterrer. »