Turquie : la politique d'Erdogan est "un facteur de déstabilisation" de l'Europe, selon Macron
Le président français Emmanuel Macron a mené une charge contre la politique du président turc Recep Tayyip Erdogan, qu'il qualifie d'"expansionniste", mêlant "nationalisme et islamisme", dans un entretien paru jeudi, dans Paris Match
Le président français Emmanuel Macron a mené une charge contre la politique du président turc Recep Tayyip Erdogan, qu'il qualifie d'"expansionniste", mêlant "nationalisme et islamisme", dans un entretien paru jeudi, dans Paris Match. Cette politique est "facteur de déstabilisation" et "n'est pas compatible avec les intérêts européens".
"L'Europe doit voir les choses en face et s'assumer. Je ne suis pas pour l'escalade. Mais, symétriquement, je ne crois pas dans une diplomatie impuissante . On a envoyé le signal que la solidarité européenne avait un sens", ajoute le président français, qui doit recevoir jeudi la chancelière allemande Angela Merkel au Fort de Brégançon, à Bormes-les-Mimosas (Var), la résidence estivale des présidents français, selon L’orient-le jour.
«Nous travaillons également ensemble sur la Libye», a ajouté Macron, faisant référence à la guerre civile qui a ravagé le pays d'Afrique du Nord depuis 2011, le gouvernement d'el Wefaq reconnu par l'ONU et soutenu par la Turquie prenant le dessus sur la Russie. a soutenu l'armée nationale libyenne ces derniers mois.
«La priorité est d'obtenir un cessez-le-feu et une résolution politique. La mission de l'UE doit être renforcée, ceux qui enfreignent l'embargo de l'ONU doivent être sanctionnés », a poursuivi Macron.
Le président français a également déclaré qu'il souhaitait voir une «Europe unie en ce qui concerne la Chine», ainsi qu'en ce qui concerne «le soutien au Liban dans la réponse humanitaire» à l'explosion du 4 août à Beyrouth et la «coopération en Afrique». sur des questions telles que le coup d'État militaire au Mali, mardi dernier.