«Fashion icon», pionnière du yé-yé, emblème des jeunes… Le monde rend hommage à Françoise Hardy
Morte à l’âge de 80 ans, Françoise Hardy aimait chanter en anglais ou encore en allemand. Sa notoriété a dépassé la France quand ses tubes ont été traduits en plusieurs langues. Des médias du monde entier saluent sa mémoire.
La mort de la compositrice et interprète Françoise Hardy émeut la presse du monde entier. Si elle n’aimait pas beaucoup monter sur scène, ce ne sont pas ses tournées mais plutôt l’adaptation de ses tubes en anglais, en allemand, en italien, ou encore en espagnol qui l’ont fait connaître à l’international. La polyglotte aimait chanter dans plusieurs langues.
Le journal anglophone The Guardian rappelle que Françoise Hardy est l’une des pionnières du courant musical yé-yé : «Une des premières chansons, la Fille avec toi, commence par les mots anglais : “Oh, oh, yeah, yeah”.» Cette ex-étudiante en allemand à la Sorbonne avait aussi connu le succès outre-Rhin, souligne le très respecté Der Spiegel. En remportant l’Otto d’argent en 1966, un trophée décerné par le magazine allemand Bravo, elle était montée au rang de deuxième chanteuse la plus populaire en Allemagne. Françoise Hardy collectionnait les récompenses internationales.
«Si elle avait une cause, c’était la défense de la légalisation de l’euthanasie»
En 1968, au troisième Festival international de la chanson à Rio de Janeiro, elle avait aussi gagné un Coq d’or avec la chanson A quoi ça sert ? Le quotidien le plus influent du Brésil, Folha de S.Paulo, salue la mémoire d’une «femme d’un génie intense» qui avait su «capter les désirs de la jeunesse comme si elle effeuillait une marguerite». Elle était le «symbole du malaise adolescent et des jeunes du monde entier», renchérit le quotidien italien la Stampa.