FFF: l'incertitude Le Graët préoccupe en coulisses... La fin de sa carrière actée?
A moins d’une semaine du prochain comité exécutif de la FFF qui pourrait acter le départ de Noël Le Graët, les téléphones chauffent en coulisses, notamment le sien.
Plusieurs hypothèses existent. Mais aucune certitude. Enfin si, une : rien ne s’annonce simple et fluide, rapporte RMCSPORT.
Le rendez-vous est fixé mardi prochain à 10h à la FFF. A cette heure-là, la mise en retrait de Noël Le Graët prendra fin.
Il redeviendra pleinement le patron de l’instance fédérale pour présider ce comité exécutif qui pourrait être son dernier. Mais lui ne l’entend pas forcément ainsi. Très touché par les attaques des dernières semaines, Noël Le Graët ne semble pas abattu pour autant.
Il se montre même plutôt actif en coulisses où ses coups de téléphone au monde amateur sont nombreux. A l’autre bout du fil : des présidents de ligue et de district. Le message : l’injustice qu’il subit selon lui.
De nombreux appels au monde amateur
Auprès de ses interlocuteurs, Noël Le Graët dénonce toujours le rapport d’audit diligenté par le ministère des sports qu’il décrit comme une "exécution écrite en place publique".
Il se place en victime ou en tout cas souhaite apparaître beaucoup moins coupable que ce qui est décrit dans le rapport. Il persiste à jurer qu’il n’a jamais manqué de respect à qui que ce soit mais reconnait des "maladresses" voire même une vraie "connerie" en évoquant sa sortie sur Zidane sur RMC.
Que cherche-t-il avec ses coups de fils ? "A allumer des contre-feux, répond un responsable du monde amateur. Il veut adoucir l’image catastrophique qu’il a désormais."
En tout cas, Le Graët ne compte pas se faire dicter la marche à suivre. Soutenu et aidé par ses avocats, il compte bien défendre son honneur et se battre jusqu’au bout. Cela veut-il dire qu’il ne démissionnera pas mardi?
Un doute subsiste. Même s’il a conscience que c’est la fin de son histoire à la tête de la FFF, il souhaite gérer son timing. Cet objectif semble pourtant être un vœux pieux puisque le comité exécutif ne l’entend pas ainsi. Preuve du déni du dirigeant breton.
Le Comex pourrait démissionner collectivement
La plupart des membres ne le soutient plus et va tout faire pour le convaincre de démissionner lors de la réunion de mardi. Mais ils ont anticipé un refus de Le Graët.
S’il ne démissionne pas seul, le comité exécutif devrait le faire collectivement. Selon nos informations, Albert Gemmrich, Hélène Schrub, Pascal Parent, Jean-Michel Aulas, Marc Keller, Philippe Diallo, Eric Borghini et Philippe Lafrique seraient favorables à une démission pour provoquer une assemblée générale.