France/Augmentation du prix de la carte grise en 2025 : une décision qui touche plusieurs régions
À partir du 1er janvier 2025, les automobilistes devront s'attendre à une augmentation du prix de la carte grise dans certaines régions de France.
Quatre d'entre elles ont déjà annoncé une hausse des tarifs : Centre-Val de Loire, Normandie, Nouvelle-Aquitaine et Provence-Alpes-Côte d'Azur. D'autres régions, telles que le Grand Est, pourraient bientôt suivre cette tendance.
Les raisons de l'augmentation : des finances régionales en difficulté
Cette augmentation du prix de la carte grise est en grande partie liée à la situation financière des régions. Le principal levier fiscal dont disposent ces dernières est la taxe sur le certificat d'immatriculation. Cette taxe, calculée en fonction du "cheval fiscal", représente une part importante des recettes régionales.
Algérie : Tebboune décide d'augmenter l'allocation touristique à 750 euros
Mais en raison de la baisse de la consommation et de la diminution des ressources liées à la TVA, plusieurs régions se retrouvent confrontées à une baisse de leurs recettes.
Marc Sebeyran, vice-président du conseil régional du Grand Est, l’a souligné récemment : « Nous faisons face à une diminution des recettes, ce qui impacte directement notre budget de fonctionnement ». Dans ce contexte, les régions n’ont d’autre choix que d'augmenter le prix du cheval fiscal pour compenser cette perte de revenus.
Une hausse qui concerne plusieurs régions
Le Grand Est, qui débat actuellement de son budget, envisage une augmentation du prix du cheval fiscal de 48 à 60 euros.
Cette mesure, si elle est adoptée, représenterait une hausse significative pour les automobilistes de cette région, portant le tarif au maximum autorisé par la loi. Selon Marc Sebeyran, cette décision est devenue inévitable en raison de la baisse des recettes liées à la TVA, qui constitue une source essentielle de financement pour les régions.
D'autres régions pourraient suivre cette tendance, car elles sont confrontées aux mêmes difficultés budgétaires.
Cela signifie que les automobilistes dans plusieurs parties de la France devront bientôt s'acquitter de frais plus élevés pour obtenir leur carte grise, contribuant ainsi à l’équilibre des finances régionales.
Un levier fiscal en question
Si cette augmentation peut sembler être une solution de court terme pour les finances des régions, elle soulève également des questions sur l’efficacité et l'équité de cette taxe. En effet, le prix de la carte grise est devenu un levier fiscal majeur pour compenser la baisse des autres ressources fiscales des collectivités. Toutefois, cela pourrait nuire aux ménages les plus modestes, qui devront supporter une charge supplémentaire pour l’immatriculation de leur véhicule.
Cette évolution met en lumière les difficultés des régions à s'adapter aux mutations économiques et fiscales actuelles, et soulève la question de l'avenir de ce système de financement basé sur le prix du certificat d'immatriculation.