France : Elisabeth Borne est-elle vraiment obligée de demander un vote de confiance à l'Assemblée ?
Interrogée jeudi si elle allait engager sa responsabilité le 5 juillet lors de la déclaration de politique générale devant les députés, la Première ministre a déclaré qu'elle n'avait "pas tranché ce point".
C'est une Première ministre en sursis. Pourtant, Elisabeth Borne a affirmé jeudi 23 juin sur LCI ne pas se "poser de questions" quant à son avenir à Matignon.
Et ce en dépit des appels à la démission formulés par l'opposition et les velléités de certains, dans la majorité, de la remplacer après les résultats du second tour des élections législatives, où la Macronie n'a pas réussi à obtenir à la majorité absolue à l'Assemblée nationale. "Je suis à l'action", a-t-elle affirmé dans la foulée.
Interrogée pour savoir elle allait engager sa responsabilité le 5 juillet lors de la traditionnelle déclaration de politique générale, Elisabeth Borne a affirmé qu'elle n'avait "pas tranché ce point" encore.
Cette possibilité est prévue par l'article 49 de la Constitution, qui stipule que "le Premier ministre, après délibération du Conseil des ministres, engage devant l'Assemblée nationale la responsabilité du gouvernement sur son programme ou éventuellement sur une déclaration de politique générale".
En cas de vote contre, le gouvernement est renversé et doit démissionner. Le processus est donc risqué pour Elisabeth Borne en l'absence d'une majorité absolue au Palais Bourbon car il faudrait a minima une abstention des députés Les Républicains (LR), selon L'express.fr.