France: « De son vivant », « Barbie », « Griselda »… Que voir cette semaine à la télé ?
Si vous les avez manqués au cinéma, le petit écran vous donne, cette semaine, une seconde chance de (re)voir « De son vivant » et « Barbie ».
Tandis que Griselda, véritable baronne de la drogue, ose défier sur Netflix le cartel américain, les Pennac(s) tentent de résoudre un meurtre en famille... et Adèle de rencontrer Romain Gary.
Griselda Blanco (Sofia Vergara) quitte son mari, Medellin et la Colombie en catastrophe avec ses trois garçons adolescents. Direction Miami, où elle rêve d’une autre vie. En tout cas, c’est ce qu’elle raconte à l’amie qui l’héberge et lui propose un boulot respectable dans son agence de voyages. Mais on ne se refait pas : Griselda a caché un kilo de cocaïne dans la valise de son fils de 11 ans, et compte bien se lancer sur le juteux marché américain, Télé.
« Le seul homme dont j’ai eu peur dans ma vie c’était une femme, et elle s’appelait Griselda », racontait le célèbre trafiquant Pablo Escobar, dont elle était la marraine et le mentor. Le portrait romancé d’une véritable baronne de la drogue, violente, glamour, sans peur, aux goûts clinquants, à la bisexualité revendiquée. Dommage que Netflix la représente avec si peu de nuances… et d’imagination. La série « Narcos » traitait déjà - et plus finement - du même sujet : celui de l’univers terrible des cartels de la drogue.
Benjamin Boltanski (Benoît Magimel), professeur de théâtre atteint d’un cancer du pancréas de stade avancé, est soutenu par sa mère Crystal (Catherine Deneuve). Elle l’assiste notamment lors des consultations chez le Dr Eddé (incroyable Gabriel Sara, oncologue dans la vraie vie). Entre les soins, les derniers cours qu’il donne, puis les séjours à l’hôpital, on suit les quatre saisons de la fin de vie de ce quadragénaire, qui a encore tout à vivre, mais qui n’en aura pas le loisir.
Un choix de sujet difficile, pour Emmanuelle Bercot (« Mon roi », ou « La Fille de Brest », narrant le parcours de la pneumologue Hélène Frachon) qui propose un film réaliste et infiniment émouvant, dans un huis clos à peine dérangé par les médecins, les élèves ou les rares amis. Une réalisatrice douée et des comédiens hors normes : Magimel a d’ailleurs reçu le César du meilleur acteur. Inédit en clair. Dimanche à 21 h 10 sur France 2.