Une femme de 62 ans est décédée ce samedi à Mamoudzou des suites du choléra, marquant ainsi le deuxième décès causé par cette maladie à Mayotte, selon un communiqué de l'Agence régionale de santé (ARS) publié dimanche.
La victime, résidant sur les hauteurs du quartier de Cavani à Mamoudzou, est décédée à son domicile. En réponse, les équipes d'intervention de l'ARS se sont immédiatement rendues sur place pour désinfecter le foyer et prendre en charge les proches de la défunte. Conformément au protocole de lutte contre le choléra, des opérations de vaccination des contacts directs ont débuté dès dimanche.
Ce décès survient dans un contexte de recrudescence du choléra à Mayotte, le département français le plus pauvre situé dans l'océan Indien. Le premier décès avait été celui d'un enfant de trois ans le 8 mai, et plusieurs dizaines de personnes ont été touchées par la maladie ces derniers mois.
Les premiers cas recensés à Mayotte, apparus à la mi-mars, étaient liés à des personnes revenant des Comores, où une épidémie sévissait. Depuis fin avril, des cas autochtones – diagnostiqués chez des patients n'ayant pas quitté l'île – ont également été signalés, témoignant d'une propagation locale de la maladie.
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Le choléra est une infection bactérienne aiguë qui peut provoquer des diarrhées sévères et entraîner une mort rapide par déshydratation en l'absence de traitement. La maladie se transmet par l'ingestion d'eau ou de nourriture contaminée. Bien qu'il existe des vaccins et des traitements efficaces, la prévention reste cruciale dans la gestion des épidémies.
Mesures de prévention et de contrôle
Les autorités sanitaires de Mayotte intensifient leurs efforts pour contenir l'épidémie. Outre la désinfection des foyers infectés et la vaccination des personnes exposées, des campagnes de sensibilisation sont menées pour informer la population sur les mesures d'hygiène à adopter afin de prévenir la transmission de la maladie.
Le choléra continue de poser un défi sanitaire majeur à Mayotte. La collaboration entre les autorités locales, les professionnels de santé et la communauté est essentielle pour endiguer cette épidémie et protéger la population. Les habitants sont encouragés à suivre les recommandations sanitaires et à signaler tout symptôme suspect aux autorités compétentes.
