France : Gérald Darmanin durci le ton face a l’affaire Palmade
En écho à l’affaire entachant Pierre Palmade, qui est impliqué dans un accident de voiture survenu après avoir consommé de la cocaïne et des médicaments de substitution, Gérald Darmanin voudrait serrer la vis concernant l’usage de stupéfiants au volant .
Suite à son accident datant du vendredi 10 février, Pierre Palmade a été mis en examen et placé sous bracelet électronique, assigné au service d’addictologie de l’hôpital Paul-Brousse, à Villejuif (Val-de-Marne) dans le cadre de l’enquête ouverte pour homicide et blessures involontaires par conducteur sous l’emprise de produits stupéfiants.
Testé positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution au moment du drame, l’humoriste a ainsi fait les gros titres ces derniers jours.
De quoi faire réagir Gérald Darmanin, qui a rebondi sur l’affaire dans les colonnes du JDD, dimanche 19 février :“Avant même le drame que vous évoquez, nous avons renforcé notre dispositif de contrôles routiers contre la drogue.”
Auprès de nos confrères, le ministre de l’Intérieur a ainsi assuré faire de la prévention sur les “dangers de l’usage de la drogue dans la société” une priorité depuis sa nomination.
“J’attire l’attention sur le fait que la cocaïne est parfois présentée comme récréative, alors qu’il n’existe pas de drogue récréative : il n’y a que des drogues mortelles”, a-t-il alerté auprès de nos confrères.
Alors, pour faire face à ce fléau, l’homme politique a annoncé vouloir prendre des mesures fortes, à l’image de celle-ci :
“Je propose le retrait des 12 points du permis de conduire pour toute personne qui conduit alors qu’elle a consommé de la drogue. Et également de rendre obligatoire une visite médicale de tout consommateur avéré de drogue pour qu’il soit autorisé à conduire s’il se soigne.”
De plus, il a indiqué souhaiter renommer “homicide routier” les accidents mortels induits par la consommation de drogue et/ou d’alcool.
Pas de tolérance “politique” pour la cocaïne
À l’image de Gérald Darmanin, Olivier Véran s’est exprimé sur l’accident de Pierre Palmade.
Au micro de France 2, mardi 14 février, le porte-parole du Gouvernement a ainsi estimé qu’il n’y avait pas de tolérance “sociale” ou “politique” pour la cocaïne :
“Je ne crois pas qu’il y ait une tolérance sociale, sociétale et encore moins politique vis-à-vis de telle ou telle drogue sous prétexte que tel ou tel public la consomme plus favorablement.”
Et de conclure :
“La drogue, la cocaïne, les opiacés, sont des drogues extrêmement dangereuses avec un pouvoir addictif extrêmement puissant et qui conduisent à des drames humains qu’il nous faut éviter par tous les moyens.”
Nous rapporte gala .