France. Issy-les-Moulineaux: les quatre employés libérés, le mis en cause interpellé
Il s’agirait du fils du propriétaire de l’établissement en France. La Brigade de recherche et d’intervention est sur place.
«Quelques employés» sont retenus en otage au restaurant, l’Olivier, à Issy-les-Moulineaux par un homme qui s’est «retranché», a indiqué à l’AFP la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) peu avant 13h.
Il s’agirait du fils du propriétaire de l’établissement, armé d’un couteau. Trois ou quatre employés sont retenus en otage, fait savoir une source policière au Figaro. Aucun client n’est sur place. L’homme aurait fait part de sa volonté de se suicider.
Le médiateur de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) est sur place. L’auteur est inconnu des forces de police.
Un important dispositif des forces de l’ordre encadre le restaurant à quelques dizaines de mètres du périphérique parisien, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Les quatre personnes retenues, toutes employées de l'établissement, ont été libérées après trois heures de captivité et ne sont pas blessées, ont indiqué des sources concordantes à BFMTV.
"Un homme armé d’un couteau s'est enfermé dans le restaurant de son père" aux alentours de 13 heures, a indiqué la préfecture de police de Paris, précisant qu'il n'y avait alors "ni clientèle ni public".
Le suspect interpellé souffre de toxicomanie
Le suspect a été interpellé par la brigade de recherche et d'intervention (BRI), dont un médiateur a été mobilisé sur l'opération "en raison de la volonté de suicide de l’intéressé".
Selon nos informations, l'auteur souffre de toxicomanie. Il est connu des forces de l'ordre mais inconnu de la justice.
Dépêchés à la mi-journée, de nombreux véhicules de police et des forces de l'ordre, casquées et armées, ont barré la circulation autour de la rue Ernest Renan pour établir un important périmètre de sécurité dans le quartier, situé à quelques dizaines de mètres du périphérique parisien.
De son côté, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, se "tient informé de la situation".