France :Après un week-end de Noël très perturbé sur le réseau ferré , qu'en sera-t-il du week-end du Nouvel An ?
En France, deux préavis de grève, toujours déposés par SUD-rail et la CGT Cheminots à l'initiative d'un collectif de contrôleurs, menacent également les trains prévus pour la Saint-Sylvestre.
- France : tous les détails sur la grève à la SNCF le weekend de Noël
- France : ce qu'il faut savoir sur la rénovation thermique
Et la direction de la SNCF comme le gouvernement mettent désormais l'accent sur un objectif à court terme : sauver ces deux jours, durant lesquels de nombreux Français voyagent à travers l'Hexagone.
Interrogé sur RTL jeudi matin, le président-directeur général de la SNCF a confirmé qu'il était mobilisé pour éviter qu'une nouvelle grève conduise à l'annulation de trains le week-end du 1er janvier.
«Pour le week-end prochain, il n'est pas trop tard. Il n'y a pas de raison de punir deux fois les Français», a martelé Jean-Pierre Farandou, qui rencontrera les représentants syndicaux vendredi matin. A contrario, «pour ce week-end, c'est malheureusement trop tard», a concédé le représentant du groupe ferroviaire.
Le gouvernement est aussi mobilisé. L'enjeu, «c'est maintenant de faire en sorte qu'on ne se retrouve pas avec le même scénario la semaine prochaine», a estimé jeudi matin sur France 2 Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, après avoir vilipendé des mouvements sociaux «pas dignes» qui «abîment le droit de grève»
Face à la colère de nombreux Français, les membres du gouvernement ont aussi durci le ton face aux grévistes. «Cette grève ne peut pas être comprise par les Français.
De manière générale il faut éviter les grèves, à Noël en particulier. Parce qu'on le sait, les Français sont fatigués, il y a eu deux ans de Covid. (...) Cette accumulation est douloureuse», s'est justifié Clément Beaune.
Décrivant le mouvement social comme une «catastrophe pour de nombreuses familles», le ministre a placé les grévistes devant leurs responsabilités, accusant le collectif de «faire du mal à l'entreprise ferroviaire».