France/Procès du 13-Novembre : les récits des "victimes oubliées" des explosions au Stade de France
Six ans après les attaques terroristes, du 13 novembre 2015 aux abords de la porte D du stade de France. Et après autant d’années de silence, Marylin, la jeune femme a livré à la cour le récit de « sa vie en éclat ».
Journaliste pigiste envoyée au stade de France pour interviewer des supporteurs allemands à l’occasion du match amical qui s’y déroulait ce soir-là, la jeune femme a été blessée au visage et aux jambes.
Comme elle, plusieurs témoins, proches de victime ou primo intervenants ont raconté l'« onde de choc » provoquée par l’attentat. L’onde de choc physique puis la déflagration psychologique qui a semé « la terreur » dans leur sphère intime, familiale et professionnelle.
Premières parties civiles à s’avancer à la barre depuis le début de l’audience, toutes ont insisté sur la nécessité de se « souvenir » de ces événements survenus au pied de l’enceinte sportive et trop souvent « oubliés ».
Malgré tout, Marylin avance. Elle achève sa reconversion entamée dans l’humanitaire, trouve un travail, tombe enceinte. Mais sa relation avec son compagnon s’abîme : « J’étais devenue colérique, je pétais des câbles ».