Frappes aériennes au Niger : victimes civiles suite à des opérations contre des groupes armés
Des victimes civiles ont été signalées après que l'armée nigérienne a mené des frappes aériennes contre des groupes qualifiés de « terroristes » près de la frontière burkinabé,
a indiqué le Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP), le régime militaire en place depuis juillet.
Le CNSP a déclaré que l'armée avait initialement repoussé une attaque d'un groupe armé à Tyawa, dans la région de Tillabéri, à l'ouest du pays, proche du Burkina Faso. Suite à cela, des frappes aériennes ont été lancées contre une colonne de ce groupe. Lors d'une inspection ultérieure, des victimes civiles ont été découvertes sur le site de l'attaque.
Bien que le régime militaire n'ait pas fourni de chiffres précis sur le nombre de victimes, il a indiqué que des mesures étaient prises pour assister les blessés, évacués vers un centre médical à Gotèye.
La région de Tillabéri est depuis longtemps le théâtre d'activités jihadistes, malgré les opérations militaires visant à les démanteler. Ces groupes, bien que perturbés, continuent d'organiser des attaques contre les forces de sécurité.
Le Niger, tout comme ses voisins le Burkina Faso et le Mali, fait face à des défis persistants en matière de sécurité, en particulier dans la zone des trois frontières. Récemment, des incidents tragiques, tels que l'attaque ayant coûté la vie à onze villageois en décembre et celle ayant tué 29 soldats en octobre, ont mis en évidence l'instabilité sécuritaire de la région.