Frappes israéliennes à Gaza : 40 Palestiniens tués, inquiétude internationale croissante
Depuis lundi matin, une série de frappes israéliennes sur la bande de Gaza a causé la mort d'au moins 40 Palestiniens, dont cinq enfants
Depuis lundi matin, une série de frappes israéliennes sur la bande de Gaza a causé la mort d'au moins 40 Palestiniens, dont cinq enfants, et a blessé de nombreux autres. Les autorités palestiniennes rapportent que 36 personnes ont été tuées dans diverses attaques aériennes, tandis qu'une frappe sur une maison dans le quartier d'Al-Daraj a coûté la vie à quatre enfants supplémentaires, portant le bilan à 40 morts.
L'assaut israélien en cours a déjà causé plus de 40 400 décès parmi les Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, et a laissé plus de 93 500 personnes blessées, selon les chiffres fournis par les autorités sanitaires locales. Le blocus actuel de Gaza a également provoqué des pénuries critiques de nourriture, d'eau potable et de médicaments, exacerbant la crise humanitaire dans la région.
Appels à un cessez-le-feu par les chefs des Églises de Jérusalem
Les chefs des Églises de Jérusalem ont exprimé leur profonde inquiétude face à la situation en cours, appelant à un cessez-le-feu immédiat. Dans une déclaration commune, les patriarches et autres responsables religieux ont déploré la détérioration continue de la situation en Terre sainte, malgré les appels répétés à la paix.
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Ils ont souligné la souffrance continue des réfugiés palestiniens, privés de leurs maisons, et des victimes innocentes des attaques incessantes, tout en appelant les parties en conflit à mettre fin à la violence qui plonge la région dans une crise humanitaire de plus en plus grave.
Controverses autour des déclarations de Ben-Gvir
La situation a été aggravée par les déclarations du ministre israélien de la sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, qui a exprimé son souhait de construire une synagogue sur le site de la mosquée Al-Aqsa. Cette proposition a suscité une vive condamnation de la part de l'Autorité palestinienne, qui la considère comme une provocation susceptible de déclencher une « guerre de religion ».
La Jordanie, l'Égypte et d'autres acteurs régionaux ont également dénoncé cette déclaration, la qualifiant de violation du droit international et de menace pour la stabilité de la région. Ces pays ont exhorté la communauté internationale à condamner fermement cette initiative, qui risque d'exacerber les tensions déjà explosives dans les territoires palestiniens occupés.