Gabon: Brice Laccruche Alihanga évacué vers la France pour raison médicale
La situation au Gabon témoigne de jour au lendemain, de nouvelles évolutions.
Hospitalisé d’urgence dans un institut de cancérologie de Libreville à la veille de son 3ème procès devant la Cour criminelle spéciale, Brice Laccruche Alihanga (BLA), ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo a été évacué vers la France samedi 15 juin par un avion médicalisé. Brice Laccruche Alihanga souffre d’un cancer du colon qui s’est déclaré pendant ses quatre années de détention à la prison centrale de Libreville où il a été incarcéré pour détournement de fonds publics, blanchiment des capitaux et association de malfaiteurs.
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Le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, a organisé un avion médicalisé pour transporter l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, qui était en réanimation à l’hôpital militaire d’Angondjé depuis mardi, pour poursuivre son traitement en France. Il a été transféré en urgence à l’hôpital d’instructions militaires d’Akanda après une rechute de son cancer, la veille de la reprise prévue de son procès, le 12 juin. Samedi 15 juin, Brice Laccruche Alihanga a quitté Libreville et se trouve désormais à bord d’un avion médicalisé, selon Gabon Info.
L’avion médicalisé a été personnellement organisé par le Président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, pour que l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, qui lutte contre un cancer colorectal diagnostiqué lors de son séjour de quatre ans en prison, puisse poursuivre son traitement. Les membres de sa famille ont déclaré qu’il avait dû interrompre son traitement ces dernières semaines en raison de ses obligations légales.
Accusé de malversations dans diverses affaires, Brice Laccruche Alihanga fréquentait le palais de justice de Libreville depuis le mois de mai. Malgré son état de santé précaire, il a tenu à comparaître devant les juges. Mais les magistrats ont continué à le poursuivre, même après son admission en réanimation dans la nuit du 11 au 12 juin. Un magistrat a été désigné par le Tribunal pénal spécial pour vérifier son hospitalisation aux urgences.