Gabriel Attal et plusieurs ministres se lancent dans la bataille des législatives
La campagne pour les élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet s'intensifie avec l'annonce de candidatures de premier plan.
Le Premier ministre Gabriel Attal a confirmé sa candidature dans la dixième circonscription des Hauts-de-Seine, à Vanves, où il avait remporté une victoire décisive en 2022. Il s'engage à « aller au bout de (son) devoir » pour « éviter le pire » face à une droite nationaliste donnée favorite dans les sondages.
Attal, qui a annoncé sa candidature devant les députés Renaissance, fait partie des plus de 150 sortants réinvestis par son parti. La mobilisation est forte au sein du gouvernement, avec une vingtaine de ministres qui brigueront eux aussi un siège à l'Assemblée nationale.
Élisabeth Borne, ancienne Première ministre, tentera de conserver son mandat dans la sixième circonscription du Calvados, tandis que Yaël Braun-Pivet, présidente sortante de l'Assemblée nationale, vise la réélection dans la cinquième des Yvelines. Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, a choisi de ne pas se présenter, préférant se consacrer à la coordination de la campagne dans l'Eure, où sa circonscription est désormais détenue par le Rassemblement national.
Parmi les autres ministres en lice figurent Gérald Darmanin (Intérieur), Marc Fesneau (Agriculture), Stanislas Guerini (Fonction publique), Jean-Noël Barrot (Europe), et Thomas Cazenave (Budget). Olivia Grégoire (PME), Marie Guévenoux (Outremer), Frédéric Valletoux (Santé), Sarah El Haïry (Enfance), et d'autres figures importantes du gouvernement tenteront également de conserver ou de gagner des sièges.
Les enjeux sont élevés, avec un paysage politique marqué par la montée de l'extrême droite et les divisions à gauche. Gabriel Attal, en première ligne, espère mobiliser les électeurs autour d'un projet démocrate et républicain fort pour contrer les populistes et les extrêmes.
Les ministres candidats s'engagent à porter les valeurs de Renaissance et à défendre leurs bilans respectifs. Ils appellent à un « large rassemblement libéral, démocrate et résolument social » pour ces élections cruciales. Les résultats de cette élection pourraient redéfinir la majorité parlementaire et l'orientation politique du pays pour les années à venir.
Les regards sont maintenant tournés vers les urnes, alors que la campagne s'accélère et que les candidats multiplient les apparitions publiques pour convaincre les électeurs de leur accorder leur confiance.