Gaza déchirée : L'armée israélienne persiste, la population au bord du gouffre
La bande de Gaza, déjà assiégée et ravagée par la guerre, demeure sous le feu de l'armée israélienne qui a averti que le conflit avec le Hamas pourrait perdurer pendant des mois.
Les frappes israéliennes, en dépit des lourdes pertes civiles, se poursuivent, accentuant le danger qui plane sur la population.
Mercredi, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé l'alarme, déclarant que la population de Gaza est confrontée à un "grand danger". La situation humanitaire dans ce territoire déchiré par la guerre est qualifiée de désespérée, marquée par la faim et le désespoir croissants.
Le bilan humain de la guerre, entamée plus de deux mois et demi auparavant, est dévastateur. Selon le ministère de la Santé du Hamas, les opérations militaires israéliennes ont coûté la vie à 21 110 personnes à Gaza, majoritairement des civils.
Sur le terrain, les combats continuent sans relâche. Israël maintient sa détermination à anéantir le Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza.
Cette guerre a laissé derrière elle un paysage de destructions massives et un désastre humanitaire. La bande de Gaza, soumise à un siège total depuis le 9 octobre, fait face à une menace de famine, avec la plupart des hôpitaux hors service. Près de 1,9 million d'habitants, soit 85 % de la population, ont été contraints de quitter leur domicile, selon les Nations unies.
Le président Mahmoud Abbas a accusé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, de vouloir "se débarrasser des Palestiniens et de l'Autorité palestinienne". Il qualifie la situation actuelle de "catastrophe" et de "génocide" sur le sol palestinien. La communauté internationale observe avec inquiétude l'escalade de la violence et les conséquences dévastatrices qui en résultent pour les civils pris au piège de ce conflit dévastateur.