Gaza Sous les frappes meurtrières : Netanyahu maintient le cap malgré les appels à l'arrêt
En dépit des appels croissants à un cessez-le-feu, la situation à Gaza demeure critique, avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, affirmant sa détermination à intensifier les opérations militaires.
Alors que la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas entre dans son 80e jour, les civils palestiniens se trouvent dans une situation désespérée, menacés de famine dans ce territoire surpeuplé de 362 km2.
Les récentes frappes aériennes israéliennes ont causé des pertes humaines importantes, avec des attaques près des villages d'Al-Zawaida et de Khan Younès, faisant respectivement 12 et au moins 18 morts. Une frappe sur le camp de réfugiés d'Al-Maghazi a également fait au moins 70 victimes, selon les autorités palestiniennes. Le bilan total des opérations israéliennes s'élève à 20 674 morts, principalement des femmes, des enfants et des adolescents, ainsi que près de 55 000 blessés.
Malgré les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU réclamant un acheminement immédiat et à grande échelle de l'aide humanitaire, la crise humanitaire s'aggrave. Les habitants de Gaza manquent de tout, et la plupart des hôpitaux sont hors service. L'ONU a averti d'un risque imminent de famine dans les six prochaines semaines.
Netanyahu, bien que confronté à un lourd bilan humain et à des manifestations de familles d'otages, demeure inflexible dans sa position. Après une visite à Gaza, il a déclaré devant son parti Likoud : "Nous n'arrêtons pas, nous continuons de nous battre et nous intensifions les combats dans les jours à venir. Ça sera une longue guerre." Malgré les critiques et les appels à la fin des hostilités, la région reste plongée dans un cycle de violence persistant.