Gaza : Lula accuse Israël de tuer des civils « sans aucun critères »
Le Président brésilien Luiz Inacio Lula Da SILVA, a accusé Tsahal de « tuer des innocents sans aucun critère » dans la bande de Gaza, jugeant même sa réponse « aussi grave » que les attaques du Hamas.
« Après les actes de terrorisme du Hamas, les conséquences, la solution d’Israël s’est avérée aussi grave que celle du Hamas. Ils tuent des innocents sans aucun critère », s’est indigné le Président brésilien lors d’ne cérémonie officielle tenue dans la capitale Brasilia
Lula a exprimé son incompréhension quant aux bombardements des hôpitaux survenus dans la bande de Gaza. « Lancer des bombes là où il y a des enfants, comme sur des hôpitaux, sous prétexte que des terroristes s’y trouveraient ». « C’est inexplicable. D’abord, il faut sauver les femmes et les enfants, après vous vous battez avec qui vous voulez », a insisté le chef de l’Etat.
Le Président emblématique brésilien, de retour au pouvoir en janvier dernier, n’est pas le seul dirigeant du sous continent américain à réagir à la guerre contre Gaza.
La Colombie, qui a annoncé le 01 novembre, avoir rappelé son ambassadeur pour des consultations, en signe de protestation contre ce qu'elle a qualifié la guerre de Gaza de "massacre commis par Israël contre les Palestiniens".
Le Président colombien Gustavo Petro, est très critique vis-à vis des agissements de l’Etat hébreux sur sa page X, anciennement Twitter. Sur cette même plateforme, le Président colombien a annoncé appuyer l’initiative lancée par le Président algérien Abdelmadjid Tebboune visant à transférer les dirigeants israéliens devant la Cours Pénale Internationale.
Au Chili, le Président chilien Gabriel Boris lui a emboité le pas en annonçant-le même jour- sur sa page X, la convocation de son ambassadeur auprès de l’Etat hébreux.
Vendredi 03 novembre, c’est un autre pays latino américain, le Honduras, qui annonce par la voie de son ministre des affaires étrangères Edouardo Enrique Reina sa décision de rappeler son ambassadeur Roberto Martinez de Te Aviv pour consultations. En appelant pour un cessez le feu immédiat dans a bande de Gaza et l’ouverture d’un couloir humanitaire.
La Bolivie, avait adopté la solution la plus radical, en décidant le 31 octobre, de rompre ses relations diplomatiques avec Israël « en signe de rejet et de condamnation de l'offensive militaire israélienne agressive et disproportionnée menée dans la bande de Gaza ».
La république Plurinationale de Bolivie avait, pour rappel, rompu ses relations diplomatiques avec Israël en 2009, pour protester contre les attaques contre la Bande de Gaza avant de les rétablir en 2020.