Gaza: Une lueur d'espoir... Les pourparlers se poursuivent pour une trêve
Les médiateurs internationaux ont poursuivi les pourparlers mercredi au Caire avec le Hamas, dans le but de parvenir à une trêve dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement palestinien après cinq mois de guerre.
Les médiateurs espèrent négocier un accord de trêve avant le ramadan dans le territoire dévasté et assiégé, où les bombardements israéliens qui se poursuivent sans répit ont fait 86 morts en 24 heures, selon le ministère de la Santé du Hamas.
La guerre a plongé la bande de Gaza dans une crise humanitaire de grande ampleur et 2,2 millions de personnes, selon l'ONU, soit l'immense majorité de la population, sont menacées de famine, l'aide internationale soumise au contrôle d'Israël n'arrivant qu'au compte-gouttes depuis l'Egypte alors que les besoins sont immenses.
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Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies a prévenu mardi que la faim atteignait des "niveaux catastrophiques" dans le nord du territoire palestinien, rendu difficilement accessible par les destructions, les combats et les pillages.
"La famine s'aggrave, et fera des milliers de morts si l'agression ne s'arrête pas et si l'entrée immédiate d'aide humanitaire et médicale n'est pas autorisée", a affirmé mercredi le porte-parole du ministère de la Santé du Hamas, Ashraf Al-Qudra.
Face à cette catastrophe humanitaire, les Etats-Unis, principal allié d'Israël, réclament avec de plus en plus d'insistance une trêve avant le ramadan, le mois sacré du jeûne musulman, qui commence la semaine prochaine.
"C'est dans les mains du Hamas", a déclaré mardi le président américain Joe Biden, jugeant que les Israéliens étaient "coopératifs".
Les Etats-Unis ont aussi haussé le ton vis-à-vis d'Israël. Joe Biden a réclamé mardi à Israël qu'il laisse entrer "plus d'aide" à Gaza et estimé qu'il n'avait "pas d'excuses" pour restreindre le passage des convois.
Le Hamas a accusé mercredi Israël "se soustraire aux exigences" d'un futur accord et assuré "avoir fait preuve de la flexibilité nécessaire dans le but de parvenir à un accord prévoyant un arrêt total de l'agression contre notre peuple".