Algérie: «Gerboise bleue» premier essai nucléaire français après 61 ans
«Gerboise bleue» premier essai nucléaire français après 61 ans en Algérie.
L’entrée en vigueur le 22 janvier du Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN), adopté en 2017 à l’ONU, ouvre une opportunité à l’Algérie pour mettre la France face à ses responsabilités dans la contamination de l’environnement au Sahara et les dégâts sur la santé des populations causés par les rejets radioactifs et l’amener à les assumer. Pour ce faire, l’Algérie qui a signé le traité en 2017 doit le ratifier.
Le principe du ‘‘pollueur-payeur’’ a été d’ailleurs introduit et reconnu officiellement», a précisé le général Bouzid Boufrioua, le chef de service du génie de combat du Commandement des forces terrestres de l’ANP, dans une interview au magazine El Djeich. Soulignant qu’un nouveau Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN) «vient s’ajouter aux traités antérieurs», il a affirmé que «la France doit assumer ses responsabilités historiques».
C’est la première fois que la communauté internationale demande aux puissances nucléaires de rectifier les erreurs du passé. «En attendant une solution définitive et satisfaisante à ce problème, je souhaite souligner, dans ce contexte, qu’en application des orientations du Haut commandement de l’ANP et dans le cadre de ses missions constitutionnelles et en coordination avec les autorités civiles et les organes scientifiques chargés de ce dossier, les unités et les structures militaires œuvrent à exécuter les missions qui leur sont assignées dans ce volet afin de protéger et d’assainir ces sites qui furent le théâtre des essais nucléaires français dans le désert de notre pays.»
«Nous avons réussi à éradiquer le phénomène lié à l’enlèvement aléatoire des déchets radioactifs et empêché les citoyens de s’approcher des zones polluées, en plus du suivi continu de la situation radioactive», a-t-il encore ajouté. Selon Elwatan