Grèce : la colère dégénère en violences en marge d’une manifestation
Des violences ont éclaté, dimanche, à Athènes en marge d'un rassemblement après la catastrophe ferroviaire survenue quelques jours plutôt entre la capitale grecque et la ville de Thessalonique.
Des heurts violents ont opposé, dimanche 5 mars, policiers et manifestants à Athènes, en marge d'un rassemblement après la catastrophe ferroviaire qui a fait 57 morts, suscitant une vague d'indignation dans tout le pays malgré le mea culpa du Premier ministre.
À Larissa, la ville la plus proche des lieux de cet accident, le chef de gare mis en cause pour avoir commis une erreur fatale a été inculpé pour sa responsabilité présumée dans "la mort d'un grand nombre de personnes", un crime passible d'une peine allant de dix ans de prison à la perpétuité, selon le Code pénal grec.
Il a été placé en détention provisoire, rapporte France24.
Vassilis Samaras, 59 ans, dont l'identité a été révélée par le ministère des Transports, a reconnu sa responsabilité dans la collision frontale entre un train de passagers et un convoi de fret, qui se sont retrouvés sur la même voie.
Mais les manifestants, dimanche à Athènes, réclamaient que soient recherchées les responsabilités dans l'état présumé de vétusté des équipements ferroviaires, qui a laissé le destin des passagers entre les mains d'un chef de gare inexpérimenté.