Au Zimbabwe, médecins et infirmières suspendent leur grève après des «menaces»
Les médecins et infirmières au Zimbabwe ont repris le travail samedi après avoir suspendu leur grève sans que leurs revendications ne soient satisfaites, accusant les autorités d'avoir fait peser des «menaces» sur des salariés.
Les associations de médecins et d'infirmières ont déclaré dans un communiqué avoir noté avec «une grande inquiétude (...) les tentatives de certaines autorités à menacer et intimider des salariés», sans donner davantage de précisions.
«Demander un salaire décent ne devrait jamais être considéré comme un crime», ont-ils déclaré.
Le gouvernement tardant à s'engager dans de nouvelles négociations salariales, les salariés du secteur médical ont décidé d'arrêter temporairement la grève entamée lundi pour des raisons humanitaires.
Ils ont donné au gouvernement un délai de 14 jours pour répondre à leurs demandes. La suspension de la grève a été décidée «pour éviter toute nouvelle perte de vie», ont-ils déclaré.
«Ce n'est jamais dans l'intention des employés du secteur de la santé de s'éloigner de ceux qui ont besoin de leur aide», ont déclaré les associations dans un communiqué commun selon Le Figaro .