Guerre du 7 octobre 2023 : Des pertes économiques profondes en Israël (Infographie)
La guerre en Israël, qui dure depuis un an, a engendré des pertes économiques considérables, avec des répercussions profondes sur l’économie du pays.
Selon les estimations de la Banque centrale israélienne, les coûts de la guerre pourraient atteindre 66 milliards de dollars d’ici fin 2025, soit environ 12 % du produit intérieur brut (PIB).
Ce rapport détaille les principaux aspects des conséquences économiques de cette guerre, telles qu’illustrées dans l’infographie.
Coûts économiques directs
Les coûts estimés de la guerre en Israël sont évalués à 66 milliards de dollars, représentant 12 % du PIB du pays. Cette somme colossale couvre principalement
• Les dépenses militaires liées à la poursuite des combats, à l’équipement des forces armées et à la mobilisation des ressources.
• Le logement des déplacés : des milliers de personnes du nord et du sud du pays ont été forcées de quitter leurs foyers en raison du conflit, entraînant des dépenses supplémentaires pour leur relogement.
Conséquences économiques à long terme
Outre les coûts immédiats, la guerre en Israël entraîne des conséquences économiques profondes à long terme, notamment :
1. Baisse chronique des taux de croissance et aggravation de la récession : La guerre a plongé l’économie israélienne dans une récession profonde, rendant difficile la relance des investissements et la création d’emplois.
2. Fuite des talents, entrepreneurs et innovateurs : La guerre a incité de nombreux talents et professionnels à quitter le pays. Cette fuite des cerveaux affaiblit l’économie israélienne, notamment dans des secteurs cruciaux comme la technologie et l’innovation, où Israël est historiquement un leader.
3. Évasion des hauts revenus : Face à la hausse des impôts pour financer l’effort de guerre, de nombreux contribuables à hauts revenus choisissent d’émigrer, aggravant la perte de capital humain et financier.
4. Hausse des coûts d’emprunt : La guerre et les incertitudes qui en découlent ont conduit à la dégradation de la note de crédit du pays, augmentant ainsi les coûts d’emprunt pour le gouvernement israélien. Cela limite sa capacité à lever des fonds sur les marchés internationaux et complique la gestion de la dette publique.
La guerre en Israël a des répercussions économiques qui s’étendent bien au-delà du champ de bataille. Les coûts directs et les conséquences à long terme se font déjà sentir, menaçant la stabilité économique et sociale du pays. La baisse de la croissance, la fuite des talents et l’augmentation des coûts d’emprunt sont autant de défis majeurs pour Israël, qui devra trouver des solutions pour relancer son économie et restaurer la confiance des investisseurs et de la population dans un contexte marqué par la guerre.