La guerre à Gaza atteint un bilan de plus de 25 000 morts
Des manifestations ont éclaté à Tel-Aviv, réclamant le départ du Premier ministre Netanyahu
L'armée israélienne intensifie ses frappes sur la bande de Gaza, entraînant un bilan humain dépassant les 25 000 morts selon le Hamas, au 107e jour de la guerre pour le contrôle du territoire palestinien.
Israël, sous la direction du Premier ministre Benjamin Netanyahu, vise à éliminer la menace provenant de Gaza, contredisant ainsi les appels internationaux à la création d'un État palestinien.
Sur le terrain, le Hamas rapporte de nombreuses frappes aériennes et tirs d'artillerie, notamment près des hôpitaux Nasser et Al-Amal à Khan Younès, ville centrale des combats. Des dizaines de corps sont encore sous les décombres, selon le mouvement palestinien, tandis que l'armée israélienne affirme avoir éliminé des combattants à Khan Younès et reprend ses opérations à Jabaliya, dans l'extrême-nord de Gaza.
Israël annonce la découverte d'un tunnel à Khan Younès avec des preuves d'otages, dont des dessins réalisés par une enfant captive de cinq ans. Les opérations militaires ont entraîné la mort de plus de 25 000 personnes, principalement des femmes, des enfants et des adolescents, selon le dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas. La population de Gaza, exposée à la famine et aux épidémies, manque de tout, avec plus de 1,7 million de déplacés sur les 2,4 millions d'habitants du territoire assiégé.
Malgré les appels internationaux à un cessez-le-feu humanitaire, le gouvernement israélien reste déterminé à poursuivre la guerre jusqu'à une "victoire totale" contre le Hamas.
Des manifestations ont éclaté à Tel-Aviv, réclamant le départ du Premier ministre Netanyahu. Le ministre britannique de la Défense, Grant Shapps, qualifie le rejet par Netanyahu d'une solution à deux États de "décevant", soulignant que c'est la seule option pour résoudre le conflit selon Londres.