Guinée-Équatoriale : Vers une adhésion à l'Alliance des États du Sahel (AES) ?
La Guinée-Équatoriale bientôt dans l'Alliance des États du Sahel ? Découvrez les enjeux de cette possible adhésion.
Le Burkina Faso, le Niger et le Mali, dirigés par des régimes militaires, ont récemment quitté la CEDEAO pour fonder l'Alliance des États du Sahel (AES). Cette nouvelle organisation, ouverte à tous les pays africains partageant ses idéaux, pourrait bientôt accueillir un nouveau membre : la Guinée-Équatoriale.
Une déclaration de solidarité
Le président de la Guinée-Équatoriale, Teodoro Obiang Nguema, a exprimé son soutien à l'AES et à ses principes souverainistes lors d'une audience accordée au ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale du Burkina Faso, Karamoko Jean Marie Traoré. Teodoro Obiang Nguema a affirmé comprendre et soutenir la lutte menée par les juntes militaires de l'AES, tout en soulignant sa solidarité avec le Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme.
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Au cours de cette rencontre, le président équato-guinéen a exprimé son souhait de renforcer les relations bilatérales avec le Burkina Faso dans le cadre d'un partenariat mutuellement bénéfique. Bien qu'il n'ait pas explicitement déclaré son intention d'intégrer la Guinée-Équatoriale à l'AES, ses déclarations laissent entrevoir une possible adhésion future.
Une relation historique
La Guinée-Équatoriale et le Burkina Faso entretiennent des liens d'amitié solides, avec une communauté burkinabé active et bien intégrée à Malabo. Cette relation pourrait faciliter une éventuelle intégration de la Guinée-Équatoriale à l'AES, d'autant plus que Teodoro Obiang Nguema a toujours affiché une hostilité marquée envers les puissances impérialistes, en phase avec la vision souverainiste de l'AES.
Pour rappel, le Burkina Faso, le Niger et le Mali ont quitté la CEDEAO en janvier 2024, marquant ainsi leur retrait définitif de cette organisation sous-régionale. La création de l'AES représente une alternative pour ces pays, désireux de promouvoir une vision souverainiste et de renforcer leur coopération face aux défis régionaux, notamment le terrorisme.