Mort de Haniyeh : qui sont les responsables du Hamas et comment sont-ils organisés ?
Cette nuit à Téhéran, Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique, qui avait tragiquement perdu trois de ses fils et plusieurs de ses petits-enfants dans une frappe israélienne sur la bande de Gaza en avril dernier, a été tué.
Le Hamas (Mouvement de la résistance islamique), fondé en 1987 à Gaza, est une organisation palestinienne.
Sa charte, rédigée en 1988, appelle à la destruction d'Israël. Bien que l'article 20 d'un document révisé en 2017 évoque la création d'un État palestinien souverain et indépendant avec Jérusalem comme capitale, sur les frontières de 1967, et le retour des réfugiés, cela implique implicitement une reconnaissance d'Israël. Cependant, jusqu'à présent, le Hamas n'a pas formellement reconnu l'État hébreu.
Le Hamas s'appuie sur quatre piliers de pouvoir : la bande de Gaza, la Cisjordanie, les prisonniers en Israël et la diaspora palestinienne. Ses organes directeurs principaux sont le Bureau politique et les brigades Ezzedine al-Qassam, la branche militaire.
Une partie des membres du Bureau politique se trouve à l'étranger, principalement au Qatar, en Turquie et au Liban, où ils définissent la stratégie globale visant à mettre fin à l'occupation israélienne des Territoires occupés.
Depuis 2003, lorsque le Hamas a été désigné comme une organisation terroriste par les États-Unis, l'Union européenne et Israël, il est sous cette classification.
Israël a promis de le "détruire" après une attaque sans précédent le 7 octobre qui a fait 1140 morts, dont une majorité de civils, en réponse à une série d'attentats-suicides ayant tué un nombre important de civils israéliens.
Ismaïl Haniyeh, chef du Bureau politique
Yahya Sinwar, chef du Hamas à Gaza
Khaled Mechaal, chef du Hamas en charge de la diaspora palestinienne
Saleh al-Arouri, chef du Hamas en Cisjordanie
Mohammed Deif, chef des brigades Ezzedine al-Qassam
Marwan Issa, chef adjoint des brigades Ezzedine al-Qassam